dimanche 21 septembre 2008

Les pratiques sexuelles orales dangereuses pour la santé


Les personnes qui ont accordé des faveurs sexuelles buccales à plus de cinq partenaires durant leur vie augmentent de 250% leur chances de développer certains cancers de la gorge par rapport à celles qui ne pratiquent pas. Combien parmi vous ne se sentent pas concernés?

Les chercheurs ont mis en évidence le rôle du papillomavirus humain dans l'augmentation inquiétante du nombre de cancers de la gorge observée depuis trente ans. Certaines variantes de ce virus se transmettent par voie sexuelle et sont par ailleures également responsables du cancer de l'utérus. D'où le lien avec la fellation et le cunnilingus, dont la pratique s'est largement démocratisée au cours des dernières décennies.

La scientifique Maura Gillison, de la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health de Baltimore dans le Maryland a collecté des échantillons de sang et de salive sur plus de 100 patients atteints d'un cancer des amygdales ou de l'oropharynx (partie du pharynx à l'arrière de la bouche), ainsi que sur plus de 200 patients en bonne santé à des fins de comparaison. Elle a ainsi pu déterminer ceux qui avaient déjà été infectés par le PVH.

Tous les participants à l'étude ont fourni des informations quant à leur historique sexuel, notamment le nombre de partenaires avec lesquels il se sont engagés dans des pratiques sexuelles orales (fellation ou cunnilingus). Après avoir controllé les autres facteurs de risque tels le tabagisme ou la consommation d'alcool, l'analyse a révélé que les personnes ayant été contaminé par le PVH avaient 32 fois plus de chances de contracter un cancer de la gorge. Pour celles infectées par une forme particulièrement agressive du virus, le PVH-16, le risque est multiplié par 58. En comparaison, la consommation d'alcool ou de tabac ne font que tripler le risque.

Le lien entre les pratiques sexuelles orales et le cancer de la gorge causé par le PVH a également été démontré: Les personnes ayant eu de 1 à 5 partenaire(s) pour ce genre de pratiques doublent leurs chances d'être atteintes. Au delà de 5 partenaires, le risque est augmenté de 250%.

Sources: The New England Journal of Medicine, Case–Control Study of Human Papillomavirus and Oropharyngeal Cancer

3 commentaires:

alexela a dit…

Un jeu de mots concernant cette étude: "c'est dur à avaler!!!!"

dodi a dit…

oh nooon!!! je suis sure que cette étude a été payée par des puritains américains frustrés sexuels. ça y est ma journée est gachée! (enfin ma soirée surtout)

kop0 a dit…

il faut dire qu'un étude portée sur seulement 300 sujets dont 1/3 malades (proportion qui est extrêmement éloignée de la proportion présente au niveau mondial) ne peut pas être recevable. Cette étude a été menée par des médecins, et non des statisticiens.