Mise à jour 19 janvier 2009: Piroska Nagy a balancé sur DSK
Le Wall Street Journal a révélé hier que Dominique Strauss-Kahn, 59 ans, troisième Français à la tête du Fonds Monétaire International depuis sa création en 1944, fait actuellement l'objet d'une enquête à la suite de sa liaision avec Piroska Nagy, responsable du département Afrique du FMI au moment des faits. Suite à cette love affair gênante, les deux toutereaux étant mariés, Piroska a rejoint la Banque Européenne de Reconstruction et de Développement à Londres en août dernier. Il s'agit d'établir si elle n'a pas bénéficié de favoritisme ou au contraire subi des pressions pour partir
Le scénario paraît banal et quasi-inéluctable: Au FMI comme partout ailleurs, le patron s'est tapé l'une de ses subordonnées. Il y a presque un an, nous consacrions un article relatif au sexe sur le lieu de travail. Pendant ce temps, DSK, fraîchement nommé dans ses nouvelles fonctions, faisait connaissance avec ses nouveaux collaborateurs et collaboratrices.
Dominique victime d'une machination?
Certainement pas. DSK est connu pour être un chaud lapin, et d'ailleurs, il possède déjà de sérieux antécédents. La Journaliste et romancière Tristane Banon a déjà témoigné sur un plateau télévisé à son encontre en février 2007, pour des faits remontant à 2002 mais le fait d'avoir bipé le nom de DSK à la diffusion a sans doute permis d'éviter le scandale.
Les premières révélations montrent, sans surprise, que c'est lui qui s'est comporté de manière entreprenante vis à vis de la blonde Hongroise, lui faisant parvenir des mots doux par mail dès le mois de décembre. Le pouvoir c'est magique: En janvier, lors d'une conférence en Europe, elle passe à la casserole. Le hic dans l'histoire, c'est que le mari cocu, l'économiste argentin renommé Mario Blejer, a découvert des emails explicites et qu'il a des relations au sein du FMI, puisqu'il y a travaillé. Il aurait confié ses déboires à un représentant russe de l'organisation, Aleksei Mozhin, qui aurait remonté l'affaire au membre du conseil d'administration Shakour Shaalan. Ce dernier a réclamé l'ouverture de l'enquête, sous les conseils des représentants russes, mais aussi américains.
DSK: le nouveau Clinton?
Les résultats de l'enquête vont tomber dans une dizaine de jours, et DSK pourrait faire les frais de sa libido débordante, peu compatible avec la culture puritaine américaine. Cependant, rappelons que le scandale Bill Clinton n'était pas tant lié au fait qu'il avait fourré Monica avec un cigare, mais bien parce qu'il avait menti après avoir prêté serment sur la bible en tant que président. Il a été accusé de parjure. A cet égard, DSK l'a joué fine, reconnaissant l'existence de ce qu'il nomme "un incident dans sa vie privée" et affirmant vouloir collaborer à l'enquête. Si celle-ci ne démontre pas qu'il y a eu favoritisme ou au contraire discrimination à l'encontre de Piroska Nagy, il pourrait sauver sa tête.
Un grand coup de chapeau au journaliste Jean Quatremer, qui, avant la nomination de DSK, tenait sur son blog le discours visionnaire suivant:"Le seul vrai problème de Strauss-Kahn est son rapport aux femmes. Trop pressant, il frôle souvent le harcèlement. Un travers connu des médias, mais dont personne ne parle (on est en France). Or, le FMI est une institution internationale où les mœurs sont anglo-saxonnes. Un geste déplacé, une allusion trop précise, et c’est la curée médiatique."
Défoulement médiatique?
Si l'affaire est relatée de long en large dans les médias, une volonté certaine de discrétion de la part des intéressés est à noter. Il est bien difficile de trouver une photo de Piroska Nagy à l'heure qu'il est sur Internet. Voici à peu près ce qu'il y a de mieux:
Son profil sur le wikipedia français a été retiré aujourd'hui.
Quant à Anne Sinclair, elle vient de réagir de façon très sobre sur son blog, déclarant: "Il y a l'enquête interne au FMI. On attend sereinement sa conclusion". Nous aussi...
dimanche 19 octobre 2008
Dominique Strauss-Kahn et Piroska Nagy rattrapés par l'oncle Sam
Publié par Squidd à 15:39
Libellés : DSK, infidélité, Piroska Nagy, sexe au travail, Tristane Banon
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1 commentaire:
Le seul vrai problème de Strauss-Kahn est son rapport aux femmes. Trop pressant, il frôle souvent le harcèlement. Un travers connu des médias, mais dont personne ne parle (on est en France)
il n est pas le seul.. d'autres à d'autres organisations aussi importantes comme l' Unicef aussi, mais on n en parle pas, on est en Suisse
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