Des scientifiques australiennes ont découvert que les femmes dépressives ont une plus grande activité sexuelle que celles qui se sentent plus heureuses, peu importe qu'elles aient une relation établie ou non.
Une étude présentée hier à une conférence sur la santé mentale conclut que les femmes qui souffrent de dépression légère à modérée ont une activité sexuelle supérieure d'un tiers à celles en bonne santé.
Le Dr Sabura Allen, psychologue clinique à l'université de Monash, constate également des attitudes sexuelles plus libérées, une plus grande variété des pratiques, et pour les célibataires, un plus grand nombre d'aventures. Ayant observé les comportements sexuels de 107 patientes en couple, dépressives ou non dépressives, elle s'est rendue compte que pour celles appartenant à la première catégorie: "Il y avait plus de sexe, plus de tout, en fait: baisers, câlins, préliminaires, rapports". "Le phénomène avait déjà été observé sporadiquement, mais c'est la première fois qu'il est mis en évidence au cours d'une recherche"
L'explication, selon le Dr Allen, est la suivante: "Lorsque les femmes sont dépressives, elles se sentent moins en sécurité dans leur relation et craignent que leur partenaire ne les délaissent ou ne les trouve pas attirantes. L'activité sexuelle leur procure plus de proximité et de sécurité"
L'équipe s'est également penchée sur le cas des célibataires dépressives et a constaté une propension à vivre des aventures plus importante que pour les femmes dans un meilleur état psychologique.
L'étude met en évidence que les couples australiens ont une fréquence de rapports sexuels variant de une à trois fois par semaine, une grande majorité se situant dans le groupe des "une fois par semaine".
Elle sera prochainement publiée dans le British medical journal.
vendredi 21 mars 2008
Améliorez votre vie sexuelle: Sortez avec une dépressive
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