lundi 5 novembre 2007

Mariage et Divorce: Statistiques

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Il suffit de regarder dans son entourage pour constater que la notion de couple est de plus en plus fragilisée. Avant de se lancer dans l'aventure décidément de plus en plus hasardeuse du mariage, beaucoup d'amoureux aimeraient savoir, statistiquement, quelle probabilité a leur union de capoter.

Or, cette notion est extrêmement difficile à quantifier, car si l'on dispose des chiffres relatifs au nombre de mariages et de divorces par année, on ne peut en déduire des statistiques fiables, sans introduire la notion de durée du mariage. En effet, parmi les 150 000 couples divorcés en 2005, combien s'étaient mariés en 1970? combien en 2004? Tous les chiffres annoncés sur le taux de divorce par rapport aux mariages durant les années précédentes sont donc le fruit d'extrapolations, et doivent prendre en considération une durée de mariage médiane.

Les chiffres communément admis concernant le divorce en France Aujourd'huisont de 42 divorces pour 100 mariages, contre seulement 12 divorces pour 100 mariages en 1970. Parmi les premières unions débutées vers 1990, qu'elles aient ou non pris la forme du mariage, 15 % ont été rompues dans les cinq ans, près de 30 % dans les dix ans.
Cet article rassemble et analyse les chiffres officiels les plus récents sur le sujet.

Tout d'abord, penchons-nous sur l'évolution du taux de divorce au cours des 30 dernières années. Le taux de divorce est le ratio: Nombre de divorces prononcés en une année / population totale moyenne de l'année.



Ce premier graphique montre clairement l'augmentation constante du nombre de divorce au fil des décennies. En gros, les cas de divorce ont plus que triplé entre 1975 et 2005, et doublé entre 1985 et 2005.
Cependant, la répartition des cas de divorce en fonction du nombre d'années de mariage reste identique (les quatre graphiques ont une forme similaire). Ainsi, l'on s'aperçoit que c'est durant la 4ème année (la 5ème en ce qui concerne 1985) qu'est atteint le plus haut taux de divorce. Ensuite, le taux décroit en fonction de la durée du mariage: Plus un couple dure, moins il a de chance de divorcer.

Voyons à présent l'évolution parallèle du nombre de mariages et du nombre de divorces depuis 1990 jusque 2005. Les chiffres pour 2006 et 2007 (incluant les territoires d'Outre Mer) sont ici.



L'on constate tout d'abord que le nombre de mariages connaît des fluctuations selon les années, tout en restant dans des valeurs relativement homogènes: La moyenne des mariages par année sur la période concernée est de 275 807, avec un écart-type de 12677. L'année 2000 a connu le plus grand nombre de mariage, le caractère symbolique du passage au nouveau millénaire ayant très certainement joué un rôle de catalyseur.
Il convient également de mentionner que sur la période étudiée, la population totale est passée de 56 millions d'individus en 1990 à plus de 61 millions en 2005, ce qui influence naturellement le nombre de mariages à la hausse. Autre facteur, l'introduction du PACS en 1999: Le nombre de couples pacsés augmente de façon constante depuis 2002 (25311 en 2002, 60473 en 2005). Le PACS représentant une alternative au mariage, il est sans doute le principal responsable de la tendance à la baisse du nombre de mariages observée depuis 2001.

L'évolution nombre de divorces, quant à elle, a connu une tendance très nette à la hausse depuis 1990: un peu moins de 106 000 cas en 1990 contre plus de 152 000 en 2005, ce qui représente une hause de près de 44%.
L'évolution récente est encore plus inquiétante, puisqu'entre 2001 et 2005, on note une augmentation de 34% des divorces.

Pour terminer, quelques chiffres sur l'évolution de l'âge du mariage des célibataires. Sans surprise, l'âge du mariage a augmenté, pour les deux sexes. L'augmentation est étonnament continue et régulière au cours des années, passant de 25,6 à 29,1 ans pour les femmes de 1990 à 2005 et de 27,6 à 31,1 ans pour les hommes. L'allongement de la durée des études, de la difficulté des jeunes à quitter le giron familial et certainement les craintes de voir échouer son mariage au vu des taux de divorce actuels expliquent cette augmentation substantielle sur une si courte durée.



Pour ceux qui trouvent les chiffres rébarbatifs, voici une petite vidéo humoristique qui traite du mariage...ou comment trouver une alternative au divorce pour se débarasser de son mari.



5 commentaires:

Anonyme a dit…

Etrange blog... intéressant... mais étrange.

Anonyme a dit…

Bonjour
Il n'est Pas étonnant qu'on assiste à un taux de mariages et de divorce aussi élevé ces derniers temps. La raison est simple et reside dans le fait que le mariage se fait maintenant sans y chercher à impliquer DIEU. Or de telles unions fondées sans la base divine debouchera inéluctablement vers un chaos. Pire ceux qui font semblant d'obeir aux prescriptions divines le font avec hypocrisie si bien qu'ils ne tirent aucunes bénédictions de la part de Dieu. Pourtant si DIEU ne bâtit pas une maison les bâtisseurs vont bâtir en vain.Ayons la crainte de DIEU.

Anonyme a dit…

Bonjours, je ne crois pas que dieu soit utile dans l'union de deux être qui s'aiment. Tu a d'un coter raison ,le mariage se fait aujourd'hui peut-etre trop rapidement. Pour ma part je pense que Dieu n'est qu'une grosse supercherie. AMEN

Anonyme a dit…

Salut "Anonyme n°2", celui qui fait son bla-bla mystico-menaçant sur Dieu.
Selon moi, c'est n'importe quoi, ce que tu dis.
Moi, je ne crois pas en Dieu, par contre, je reconnais le bon fondement des valeurs Chrétiennes : honnêteté, pardon, générosité, entraide... et je pense que c'est plutôt cela qui fait le ciment d'un mariage plus qu'une quelconque intervention divine. Pour qu'un mariage réussisse, il faut que chacun veuille bien faire des efforts pour l'autre et pour le couple. Je pense que la fatigue et le stress dus au travail et à la conjoncture, l'envie de "facilité dans les relations" font plus de mal aux couples qu'un quelconque manque de foi en Dieu. Mon couple, même s'il est construit sans impliquer Dieu, ne conduit pas au chaos, comme vous le dites, mais au bonheur pour nous et notre famille.
Et puis si Dieu existe (je n'exclut pas cette possibilité), je pense qu'il serait plutôt à aimer qu'à craindre.

Anonyme a dit…

<Pour moi c'est évident les êtres humains ne sont pas fait pour rester ensemble toute leur vie.